Stain est un jeune groupe de death/sludge metal, fondé en septembre 2022 à Casablanca. Il est composé d‘Aissam Elhassani à la voix, Salim Sekkouri à la guitare, Zakaria Radi à la basse et Imad Talizza à la batterie. Avec ses riffs accrocheurs, ses lignes de basse profondes et ses rythmiques énergiques, Stain cherche à repousser les limites du genre et ambitionne de marquer l’histoire du metal au Maroc.
STAIN
MALAK
Malak dit “chanter des chansons sur des sujets aléatoires”, comme elle a toujours entendu son père le faire, et décrit sa musique comme “bipolaire”, évoluant en fonction de son humeur et de son environnement. Ce qu’elle note dans ses carnets pour les transformer en paroles, ce sont des bribes de sa vie de jeune femme marocaine née dans le rock’n’roll. Dans les influences de l’unique voix féminine de la catégorie rock/metal, on retrouve aussi bien les Sex Pistols, Mozart, David Bowie que Dire Straits.
TAGREST
Formé en décembre 2021 par le guitariste Anachronik et le bassiste et chanteur Abyssal Emperor, puis rejoint en 2023 par le batteur Artwood (non, il n’y a pas que les rappeurs qui ont des blases), Tagrest fusionne le black metal mélodique et épique. Le groupe puise son inspiration dans l‘héritage berbère, les mythes et légendes de chez nous, mais aussi dans l’histoire du Maroc de manière générale. Leur premier EP, Epitome 1 : Forlorn Fatherland (2022), incluant trois morceaux originaux et une reprise, préfigure leur engagement musical.
WE COME FOR WAR
Fondé en 2018 à Casablanca par Ismail Chegdani, Khalid Karim, Mehdi Salmane et Zakaria Najim, We Come For War incarne la fusion du metalcore et du deathcore. En 2020, le groupe lance un premier single, “Internal Suffering”, puis un second doublé d’un clip en juin 2023, nommé “Oblivion”.
Le groupe s’est par ailleurs essayé à la scène, en participant notamment à des événements comme Metal Focus 2020 (L’Uzine) ou encore MoshKill#4 (Boultek, 2023). Leur prochain single, “My Light Erased“, invite le chanteur du groupe américain Sever the King, anticipant la sortie de leur premier EP.
OLD SCHOOL
Formé en 2004, Old School fait son retour avec un nouveau line-up et un premier album en préparation, influencé par le légendaire Big Four (Metallica, Megadeth, Slayer et Anthrax) et la nouvelle vague thrash. Cet album abordera des thèmes sociaux, politiques et existentiels. Après plus de 17 ans d’existence, le groupe s’engage à revitaliser sa musique et à défendre l’intensité du genre.
Après une pause en 2012, Old School est revenu en force en 2016 avec Mounir Bouchaibi et a finalement solidifié son line-up en 2022 avec des musiciens partageant une vision commune, dont Soufiane Amouchal (chanteur du groupe Despotism) et Achraf Bouhfid (bassiste de Noisea). Cette nouvelle phase, marquée par l’énergie renouvelée et l’expérience des membres, renforce l’identité musicale d’Old School et prépare le terrain pour une nouvelle ère thrash au Maroc.
CHIKNO
Guitariste marocain et membre fondateur du groupe Vicious Vision, Yassine Nassib (alias Chikno) est le cœur battant du projet qui porte son surnom, et qui incarne une fusion électrisante entre heavy metal puissant, riffs polyvalents et paroles saisissantes.
Fondé en 2022 en mémoire du frère de Yassine, décédé en 2006, le projet Chikno canalise cette émotion dans chaque note et mot de leurs performances captivantes. Autour de lui, des noms bien connus de la scène metal marocaine : Ahmed Alkatraz, Abdelmajid Elmakhroufy et Mohamed Razouky Tsouli, mais aussi Reda Izgoun, ancien DJ, qui vient amener sa touche électro au projet Chikno.
LAZYWALL
Lazywall fait son grand retour sur la scène de L’Boulevard. Les frères Nao, Youssef et Monz, originaires de Tanger et formés à Reading, en Angleterre, continuent de fusionner habilement les sonorités orientales avec la force brute du rock alternatif, établissant un lien entre deux mondes musicaux distincts. Le groupe, signé chez Warner Spain, a enregistré avec le producteur Steve Albini à Chicago et conquis des scènes européennes et marocaines. Une étape significative de leur parcours a été leur transition vers des chansons en arabe, leur permettant d‘exprimer des problématiques profondes et d‘ancrer leur engagement envers des thématiques sociopolitiques.