Nés au début des années 1980 aux confins du Mali et de l’Algérie, les Tinariwen ont indéniablement marqué de leur empreinte la scène musicale mondiale.

En mai 2023, ces maîtres du blues touareg dévoilaient leur neuvième album studio, Amatssou, dont le titre, en tamasheq, signifie « au-delà de la peur ». Cette appellation reflète l’esprit du groupe, qui a toujours exploré de nouvelles frontières musicales et culturelles. Cet opus, dont les paroles appellent à l’unité et à la liberté, est une œuvre où les sonorités sahariennes se marient subtilement aux influences de la country américaine.

Une fusion qui résonne comme une épopée musicale intemporelle, où les influences nord-américaines se mêlent aux grooves hypnotiques du groupe, reconnaissables entre mille. Pour la clôture de cette 21e édition de L’Boulevard, plongez dans l’univers intemporel de Tinariwen, et découvrez comment leur musique continue de captiver et d’inspirer des générations entières.

Groupe cosmopolite d’artistes internationaux résidant à Amsterdam (Pays-Bas), le Marmoucha Orchestra combine essentiellement arrangements occidentaux et répertoires orientaux. Après avoir exploré le gnawa, le jazz, le malhoun ou encore la musique andalouse, c’est désormais avec un projet de gnawa électro que l’orchestre revient, en collaboration avec le DJ et artiste remixeur néerlandais Prace et le musicien gnawa casablancais Saad Tiouly. Au menu, de la tradition gnawa authentique, une touche électronique, des compositions collectives où s’intègrent des mélodies de piano, ainsi que des improvisations au trombone et au oud. Un voyage dans nos imaginaires musicaux collectifs en somme, à base de guembri, de musique électronique et d’improvisations organiques, à découvrir le 24 septembre sur la scène de L’Boulevard.

Meteor Airlines est un groupe de rock marocain originaire de la région de Tinghir, située dans le sud-est du Maroc. Fondé en 2016, le groupe crée des chansons dans leur langue maternelle, le tamazight, et se distingue par une identité visuelle unique, portant des capes appelées « Azennar ». Découverts par le public de L’Boulevard lors de la Compétition Tremplin 2019, leur musique adopte diverses formes, allant de mélodies acoustiques apaisantes à des sons plus puissants, et peut être classée dans ce qu’ils ont appelé le rock amazigh, où les thèmes abordent l’histoire, les valeurs et les coutumes des “hommes libres”.

Originaire de Oujda et désormais installée à Casablanca, The Leila a grandi imprégnée de patrimoines musicaux variés tels que reggada, arfa, mechiakha, gharnati et rai, sans oublier le chaâbi algérien. Elle enregistre son premier single à quinze ans, fusionnant ses racines régionales avec des touches de world music.

En 2015, elle cofonde le groupe Snitra, avec lequel elle entame une tournée de concerts, marquant une résidence artistique à Nouakchott, en Mauritanie, en 2017. Authentique et versatile, The Leila navigue entre fragilité et puissance vocale, façonnant un univers unique à travers des paroles mêlant anglais, darija et arabe littéraire. Sa musique fusionne harmonieusement les divers styles de sa région avec des nuances rock.